La Semaine sainte et le Mystère de Pâques

Cet article a pour fondement le livre d’Emil Bock : « Les trois années du Christ Jésus » aux Eds IONA :

Pâques est une fête mobile qui dépend de la première Pleine Lune après l’équinoxe de printemps. C’est la PL dite du Bélier (le soleil est en Bélier à l’opposé de la Lune qui se trouve en balance). La PL du Bélier marque la fête juive de Pessah – la Pâque – (signifiant «pascal» ou «passage») en souvenir du passage de la Mer rouge par le peuple Hébreu sous la guidance de Moïse. Cette même PL préfigure les Pâques des chrétiens, célébrées, non le jour même de la PL comme chez les juifs, mais le dimanche qui suit (ce qui en fait une fête solaire)… Cette fête, la plus importante pour le monde chrétien, subit des épreuves depuis quelques temps.

 

 

Située entre Noël, la fête du Cœur, et Pentecôte, la fête de la Volonté, Pâques est la fête de la Lumière. Elle demeure pour tous ceux qui ont la foi la période la plus importante de l’année. La Semaine Sainte, du dimanche des Rameaux au dimanche de Pâques, est un cheminement conduisant au point culminant d’une révélation spirituelle : celle du Christ Ressuscité. Cette semaine est une récapitulation des trois années du Christ depuis son Baptême dans le Jourdain jusqu’à sa Résurrection, vivifiant et actualisant les Impulsions apportées par le Fils de Dieu. Durant les sept jours qui ont précédé sa Résurrection, sphère après sphère, du plan terrestre jusqu’au monde des étoiles, le cosmos a reçu la Lumière du Christ. Après la Semaine Sainte, plus rien n’est comme avant et l’être humain, s’il le veut, peut désormais ressusciter à sa nature divine… 

 

 

 

Dimanche des Rameaux

La semaine sainte s’annonce par le Dimanche des Rameaux … Peut-être avez-vous aperçu ça et là quelques personnes avec des rameaux de buis dans les mains, au sortir de la messe des Rameaux qui inaugure la Sainte semaine de Pâques… (Bon, en cette année 2021, ce n’est pas vraiment possible puisque à part la messe de Pâques les autres sont interdites !) Le Dimanche des Rameaux fête l’entrée du Christ dans la ville sainte de Jérusalem, assis sur le dos d’un âne. La foule l’acclame, répand des palmes sur son passage (Jn XII-12/16).

Les images et les photos de la Semaine Sainte révèlent un secret. Dans la mythologie, l’âne est un symbole du corps physique – Actuellement, le souci du corps domine notre conscience. Nous pouvons parfois nous sentir submergés par notre corps. Le corps peut faire penser à un âne rétif entraînant notre âme et notre esprit avec lui. Quand nous sommes malades, et surtout à mesure que nous vieillissons, nous pouvons ressentir notre corps comme un fardeau que nous supportons ou devons traîner derrière nous comme un animal réticent et têtu.

Le Christ est venu pour aider les êtres humains à établir une nouvelle relation avec leur nature physique. L’image du Christ chevauchant l’ânesse et son ânon en majesté est une image de notre propre avenir. Nous maîtriserons progressivement avec amour et douceur notre nature corporelle. Notre corps nous mènera là où nous déciderons d’aller. Et en même temps, à travers le Christ, nous développerons chacun un nouveau corps, un corps de résurrection. L’image évangélique du jeune ânon aux côtés de sa mère fait même allusion au développement futur de ce nouveau type de corps.

Ici, au début de la Semaine Sainte, le Christ dirige son corps vers Jérusalem et son Temple. Il le dirige volontairement et sciemment vers le lieu de sa propre mort. Les jours suivants il entrera et quittera Jérusalem tous les jours à pied jusqu’à la fin de jeudi, date à laquelle il restera, s’engageant dans le processus de mort du corps. Et au moment de la mort, la naissance d’un nouveau type de corps, le corps de résurrection, commencera. Pas à pas, nous pouvons accompagner ce processus : « Voici, ton roi vient à toi en majesté, plein de douceur, monté sur un ânesse avec son petit ânon »  Matthieu 21: 5

 

Lundi saint (sphère de la Lune)

Le Lundi saint est le premier jour de la Semaine Sainte. De grand matin, alors que le Christ se rend à Jérusalem avec ses disciples pour préparer la Pâque juive, sur sa route entre Béthanie et Jérusalem, il passe par un petit village dans lequel se trouvent des figuiers. Le Christ maudit un figuier qui sera retrouvé complètement desséché le lendema

« Méditer sous le figuier » est une expression ésotérique qui fait allusion à la clairvoyance. Sous le figuier, des images intérieures apparaissaient dans l’âme des méditants.  Ils devenaient « médiums ».  Le Christ maudit le figuier, il maudit la clairvoyance que le figuier procure à l’homme. C’est une clairvoyance qui doit disparaître de l’humanité. Celle-ci se transmet héréditairement et par le sang. Elle repose sur des aptitudes du corps physique. L’homme doit évoluer. Il doit perdre sa médiumnité atavique pour devenir conscient de soi…  Par la suite il devra acquérir une autre clairvoyance qui ne reposera plus sur le sang mais sur des facultés éthériques conquises par le travail sur soi.

Ensuite,  arrivé à Jérusalem, le Christ purifie le temple en chassant les marchands du temple (Mt XXI-18/22 ; Mc XI-15/17). Ainsi est lancée l’Impulsion qui illuminera la sphère spirituelle la plus proche de la Terre : la sphère lunaire, et transformera l’être humain.
La première Impulsion de la Semaine sainte demande un DÉTACHEMENT : instaurer une journée sans achat, jeûner (nourriture, télévision, etc.), lâcher les habitudes ou les attitudes du passé (comme les rancunes) en pardonnant à quelqu’un qui nous est proche, s’efforcer de ne pas se laisser aller à rêvasser, rester conscient tout au long de la journée, notamment dans les mille et un gestes insignifiants que nous faisons durant le jour…

Mardi saint (sphère de Mars)

Le Christ lutte contre des adversaires qui se succèdent auprès de Lui pour Lui tendre des pièges. La parole du Christ devient une arme spirituelle. La journée s’achève sur le mont des Oliviers où le Christ parle à ses disciples des faux-prophètes et de l’apocalypse à venir. C’est la Petite Apocalypse : une vision sur la destinée de l’Humanité (Mt XXIII-34/40 et XXIV-1/44).

Avec l’apparition actuelle du Christ dans la forme éthérique a commencé sur Terre la petite Apocalypse, ou la séparation radicale des âmes : d’une part celles qui consciemment choisissent la voie du Bien et d’autre part, celles qui consciemment choisissent la voie du Mal ; la voie qui conduit à la rencontre réelle avec le Christ éthérique dans le monde spirituel le plus proche de la Terre et celle qui n’y conduit pas.

Mardi saint est le jour de la VÉRITÉ ET DU DISCERNEMENT : nous devons nous mettre à l’écoute de notre voix intérieure, lui obéir, l’affirmer en nous-même. Développer la patience tout au long de la journée, exprimer notre certitude intérieure, la défendre si nécessaire tout en respectant la liberté des autres…

Notre civilisation fabrique des « illusions puissantes » pour faire « croire au mensonge » dans tous les domaines…  « C’est pourquoi Dieu leur envoie des illusions puissantes qui les feront croire au mensonge » (2 Th 2, 11).  Nos guerres (contre le coronavirus, le terrorisme, le réchauffement climatique etc.) sont des guerres contre un ennemi virtuel,  une puissante illusion, fabriquées de toutes pièces… Au final, cet ennemi virtuel, c’est l’humanité tout entière car nous sommes tous des terroristes potentiels, des porteurs de virus potentiels et crime ultime nous produisons tous du CO2 quand nous respirons. Le système est donc en guerre contre l’humanité, révélant ainsi son essence satanique… Comme l’écrit Saint Paul, la croyance en ces mensonges est un châtiment divin qui ne touche que ceux qui ont perdu la foi : «  Dans son apparition cet impie sera, par la puissance de Satan, accompagné de toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers,  avec toutes les séductions de l’iniquité, pour ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont pas ouvert leur cœur à l’amour de la vérité qui les eût sauvés. C’est pourquoi Dieu leur envoie des illusions puissantes qui les feront croire au mensonge, en sorte qu’ils tombent sous son jugement tous ceux qui ont refusé leur foi à la vérité, et ont au contraire pris plaisir à l’injustice. » Ce combat pour la vérité est fondamental… combat dont nous devons prendre conscience le Mardi saint.

Nous sommes originellement issus du monde spirituel. Chaque fois que nous surmontons consciemment nos égoïsmes et agissons à partir de nos propres intuitions morales qui ont pour origine notre essence spirituelle, la voix de la conscience approuve nos actes. Aujourd’hui nous pouvons percevoir de plus en plus souvent, dans la voix de notre conscience morale, la voix du Christ éthérique qui nous parle. Et c’est seulement la perception du Christ éthérique agissant à travers les forces de la conscience morale, qui à notre époque, peut vaincre les forces du Mal (mensonges, illusions, etc.) dans l’âme humaine.

 

Mercredi saint (sphère de Mercure)

Est le jour de l’Onction de Béthanie et de la trahison de Judas. Cela se passe dans la soirée du mercredi, le Christ et ses disciples ont quitté l’agitation de Jérusalem pour se retirer à Béthanie, dans une maison prêtée par les Esséniens. A table, avec eux, il y a Marthe et Marie-Madeleine. Marie-Madeleine, sans que personne ne s’y attende, s’agenouille devant le Christ et oint les pieds divins avec un flacon de nard pur d’un grand prix et les essuie avec ses cheveux. Toute la maison s’emplit du parfum de cette offrande. L’onction est un acte sacramentel par excellence. Judas proteste vigoureusement, appuyant sa protestation sur des arguments pratiques et sociaux. Il dit qu’on aurait pu aider les pauvres avec cet argent. En réalité, c’est le trésorier du groupe et il vole le groupe régulièrement. L’attitude de Marie-Madeleine est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Il décide, à partir de cet instant, de trahir le Christ. Le Mercredi saint, il y a opposition entre Judas et Marie-Madeleine : celle-ci transmue sa nature et s’élève vers le Christ tandis que Judas se tourne vers les ténèbres (Mt XXVI-6/16)

Mercredi saint, nous devons CHOISIR : rester en équilibre, centré(e) dans notre cœur et faire des choix de vie conformes à notre Idéal.

 

 

 

Jeudi saint (sphère de Jupiter)

Après le Christ combattant et triomphant des premiers jours de la semaine, nous entrons, le Jeudi, dans le recueillement et à une trêve qui aboutit au silence. Le Christ se tait pour qu’on puisse Le saisir afin que tout s’accomplisse. C’est le jour de la Sainte Cène puis des discours d’adieu et du Jardin de Gethsémani où le Christ, livré à une solitude absolue (les apôtres se sont endormis), agonise et lutte contre la mort (Lc XXII-17/20 et 39/46 + Jn XIII-4/5).

  

 

 

Lors de la Cène, le Christ lave les pieds de ses disciples (1) ; partage le repas pascal avec l’agneau sacrifié (2) ;  

 

 

 

 

    puis à la fin du repas prend du pain et l’ayant béni, le rompt en disant :« Mangez, ceci est mon corps qui est donné pour vous », puis il prend une coupe et après avoir rendu grâce, il la leur donne en disant : « Buvez-en tous car ceci est mon sang, le sang de la Nouvelle Alliance versé pour la multitude pour le pardon des péchés » (3). Après que Judas ait quitté le Cénacle pour aller Le livrer, le Christ propose un nouveau commandement : « Aimez-vous les uns les autres…»(4).

C’est l’accomplissement d’un rituel en quatre phases qui deviendra par la suite le fondement du christianisme. L’Eucharistie est née. Les Hommes pourront désormais se relier en pleine conscience et en toute liberté au monde spirituel. Vient ensuite le passage à l’action. Le Christ sort avec quelques disciples et se dirige vers le Mont des Oliviers à Gethsémani. Dans la solitude la plus totale Il va vivre l’expérience de la pleine conscience de soi dite du Jardin de Gethsémani. C’est une expérience de solitude absolue et de lutte intérieure face à des forces qui cherchent à assombrir sa conscience, voire la détruire.  Cette expérience est un archétype, que tout homme doit ou devra surmonter un jour : l’homme pleinement conscient de lui-même…

Le Jeudi saint l’être humain est invité à se relier au monde spirituel. Pour cela, il peut s’inspirer des quatre étapes du rituel de l’Eucharistie :

  • Au moment du réveil matinal, relire lentement et avec concentration les passages des Évangiles en rapport avec le Jeudi Saint (Lc XXII-17/20 et 39/46 + Jn XIII-4/5).
  • Aborder le repas de midi de façon sacrée : remercier intérieurement pour le repas que l’on va prendre ; manger lentement  puis prendre du pain et un peu de vin en se souvenant de ce qui a été lu le matin à propos du repas pascal. S’ouvrir aux prises de conscience que ce rituel peut éveiller en soi.
  • Dans l’après-midi, s’isoler un moment pour méditer sur la signification du Jeudi Saint par rapport à soi-même et par rapport à l’humanité (essayer de percevoir l’essence du Jeudi Saint et son incidence dans la vie d’aujourd’hui). Puis veiller, en restant vigilant et attentif pour rester le plus conscient possible de ses pensées, paroles et actions.
  • Le soir, récapituler sa journée et se relier à son ange gardien. Offrir les efforts de sa journée au monde spirituel puis ressentir la présence du Christ dans son cœur…

Globalement, le Jeudi saint il faut VEILLER : rester conscient de soi, vigilant et attentif tout au long de la journée, s’ouvrir au monde spirituel afin de percevoir au-delà de l’apparence des choses.

C’est sur la Ste Cène et l’Eucharistie, telles que données par le Christ le Jeudi saint qu’est fondé le rituel de la messe, qui est un processus initiatique.
Le lavement de pieds. Le Christ lave les pieds de ses disciples. Dans la messe, c’est la Lecture de l’Évangile (pour édifier sa Foi).
Le partage du repas pascal avec l’agneau sacrifié. Le rite prophétique du repas pascal, où un agneau sacrifié est mangé, va s’accomplir avec le Christ à la place de l’agneau. Dans la messe, c’est l’Offertoire ou la purification.
Le pain et le vin. A la fin du repas, le Christ prit du pain et l’ayant béni, il le rompit et dit : « Mangez, ceci est mon corps qui est donné pour vous ». Puis, Il prit une coupe et après avoir rendu grâce, Il la leur donna en disant : « Buvez-en tous car ceci est mon sang, le sang de la Nouvelle Alliance versé pour la multitude pour le pardon des péchés ». Ce rituel doit être pratiqué avec du vrai pain et du vrai vin, par une personne reliée au Christ et être dit avec les paroles du Christ. Dans la messe, c’est la Transsubstantiation (Michaël terrasse le Dragon).
Le discours d’adieu et le jardin de Gethsémani. Après que Judas soit parti pour aller Le livrer, Christ propose un commandement nouveau : « aimez-vous les uns les autres… ». Ensuite, c’est le passage à l’action. Christ sort avec quelques disciples et se dirige vers le jardin de Gethsémani. Il va se confronter à Ahriman et vivre l’expérience de la pleine conscience de soi dite du « Jardin de Gethsémani ».  Dans la messe, c’est la Communion.

 

 

 

 

Vendredi saint (sphère de Vénus)

Durant la nuit entre jeudi et vendredi, le Christ sort avec quelques disciples et se dirige vers le Mont des Oliviers à Gethsémani. Dans la solitude la plus totale Il va vivre l’expérience de la pleine conscience de soi dite du Jardin de Gethsémani. C’est une expérience de solitude absolue et de lutte intérieure face à des forces qui cherchent à assombrir sa conscience, voire la détruire.  Cette expérience est un archétype, que tout homme doit ou devra surmonter un jour : l’homme pleinement conscient de lui-même…

 

 

 

 

 

À l’aube du Vendredi les gardes saisissent Celui à qui Judas a donné un baiser.  Suit la Passion : flagellation, couronnement d’épines, Pilate, portement de croix jusqu’au mont Golgotha où le Christ est crucifié (Jn XIX-1/2, 17/18 + 30). Il meurt en croix à midi sans que les soldats aient eu besoin de lui briser les jambes…

 

 

 

 

 

 

Vendredi est le jour de Vénus. En astrologie la symbolique de Vénus est, entre autre, l’amour, la relation et la communication affectives (père, mère, famille …), l’attrait vers les autres, la beauté, l’art et la sensualité. L’énergie du vendredi peut nous aider à élever notre amour jusqu’au céleste et à profiter de ce jour pour devenir créateur dans notre façon d’entrer en relation avec les autres.

Par son sacrifice le Christ métamorphose la façon de vivre l’amour tel qu’il était et est encore vécu par l’humanité. Désormais, l’amour ne reposera plus seulement sur le sang, fondement des bases instinctives liées à l’espèce et la génération mais sur un choix libre, indépendant des liens du sang. A l’image du Christ, l’être humain est crucifié sur la croix de la matière. L’âme humaine accepte le sacrifice sur la croix de la matière pour développer la conscience de soi et apprendre à aimer par choix (de façon libre) plutôt que déterminé par les instincts.

 

 

 

 

À propos du du baiser de Judas

On peut se demander pourquoi Judas a dû désigner Jésus en lui donnant un baiser. Jésus s’était montré très souvent, tout le monde le voyait. Comment se fait-il que les gens du Sanédhrin et les pharisiens ne soient pas capables de le reconnaître ?

– Extrait de 5e évangile de Rudolf Steiner p 90 : (…) lorsque Jésus cheminait à travers le pays, il exerçait sur son entourage une action tout à fait singulière. Il était bien en compagnie des apôtres, des disciples, mais parce qu’il était l’entité du Christ, il semblait qu’Il n’était pas seulement présent dans son corps. Lorsqu’Il cheminait avec ses disciples, l’un ou l’autre avait parfois le sentiment qu’Il était présent en lui, dans sa propre âme, et il commençait à dire les paroles qu’en fait seul le Christ Jésus pouvait prononcer. Et cette troupe allait de par le pays et rencontrait des gens, et leur parlait, et celui qui leur parlait n’était pas toujours le Christ Jésus lui-même, c’était parfois un des apôtres.

L’entretien rapporté avec le Sadducéen est constitué de paroles que n’a pas du tout prononcées le Christ lui-même, qui ne provenaient pas du corps de Jésus, mais de la personne d’un des disciples. Bien entendu, c’étaient les paroles du Christ. Un autre phénomène aussi très fréquent : il quittait parfois sa petite troupe – il se séparait d’eux par moment – mais pourtant, il était parmi eux. Ou bien il était présent en esprit, tandis qu’il était loin d’eux, ou bien il était présent parmi eux dans son corps éthérique  seulement. Son corps éthérique était parmi eux, son corps éthérique parcourait aussi le pays avec eux, et souvent on ne pouvait pas distinguer s’il était là dans son corps physique, ou bien si c’était seulement une apparition du corps éthérique.

(…) Tandis que l’entité du Christ, dans les premiers temps, était relativement indépendante du corps de Jésus de Nazareth, elle fut obligée ultérieurement de lui ressembler de plus en plus. Et plus la vie s’écoulait, plus il était lié au corps de Jésus de Nazareth, et une douleur profonde l’emplit au cours des dernières années, causée par ce lien avec le corps de Jésus de Nazareth, maintenant affaibli.

Et cependant, il arrivait encore que le Christ, qui était entouré d’une troupe importante, quittât à nouveau son corps. Quelqu’un parlait ici et là, l’un des apôtres ici, l’autre là, et l’on pouvait croire que celui qui parlait était le Christ Jésus, ou bien que ce n’était pas lui : le Christ parlait à travers eux tous, aussi longtemps qu’ils cheminaient, formant avec lui une communauté d’étroite communauté.

Les pharisiens et les érudits juifs se disaient que pour faire peur au peuple, ils pourraient certes en prendre un quelconque de cette troupe et le tuer ; mais ce pourrait être aussi bien un faux Christ, car ils parlent tous de la même façon. Il nous faut nous emparer du vrai. Seuls les apôtres eux-mêmes, ceux qui lui étaient plus proches, pouvaient le distinguer parmi eux. Mais à coup sûr, ils n’en disaient rien aux ennemis.

La manière dont agissait le Christ n’aurait permis de découvrir par aucun moyen spirituel lequel, parmi ses apôtres qui le vénéraient, était le Christ. Car là où l’esprit agissait, où subsistait encore un reste de persuasion, on ne pouvait pas l’atteindre. On ne put porter la main sur lui que là où se trouvait celui qui utilisa le moyen que le Christ ne connaissait pas, qu’il n’apprit à connaître que sur Terre, et par l’acte le plus grave, quand Judas entra en action.

Vendredi saint est le jour du PARTAGE et du SACRIFICE : aider quelqu’un et/ou renoncer à quelque chose dans sa journée (un désir, un objet, un aliment, etc.)

Phrases à méditer le Vendredi :

  • « Il est temps pour moi de cesser de chercher à l’extérieur ce qui me rendrait heureux(se). Je regarde à l’intérieur de moi et laisse rayonner l’amour de mon cœur ».
  • «Je ne thésaurise pas mon amour, ni le calcule. Je laisse plutôt mon amour s’épanouir et je le partage, je le donne, je le laisse croître »
  • « J’essaie de pénétrer dans l’amour aussi profondément et intensément que possible. Je m’ouvre au divin et laisse mes énergies féminines s’épanouir ».
  • « Il est temps de m’ouvrir, de cesser d’être avare, de donner le meilleur de moi-même, de donner à partir de l’abondance de mon amour et de mon cœur ».

 

Samedi saint (sphère de saturne)

Le Samedi saint de la semaine de Pâques, jour du tombeau, du silence, et de la mort. Alors que le corps du Christ est au tombeau, son âme descend aux enfers. Le Samedi Saint est le jour de l’illumination des « enfers » par le Christ. Tout ce qui obscur, tout ce que l’homme porte  «d’ animal » ou de serpentin reçoit la lumière du Christ et peut désormais être métamorphosé et rédempté… La Descente aux enfers est l’épreuve traversée par le disciple lorsqu’il atteint  le cinquième degré de l’Initiation chrétienne, qu’on appelle aussi « la mort mystique » et qui fait référence à la descente aux enfers du Christ et à sa mort mystique. Le Christ est descendu sur Terre, et Il est même descendu aux enfers – il y a un texte Apocryphe qui en parle  : l’Évangile de Nicodème -. Les enfers, ce n’est pas simplement la Terre mais en-deça de la Terre, dans le monde infra-humain,  là où se trouvent les démons. C’était la veille de sa Résurrection, le samedi de Pâques, alors que son corps était encore au tombeau. Le Christ est descendu pour combattre les entités noires et les lier. Il existe une légende qui raconte que le Christ lie Satan pour mille ans. Action et durée  symboliques. Cela veut dire que le Christ va empêcher le démon solaire (Sourat) d’agir pendant un certain temps, l’empêcher de nuire, pour laisser le temps à l’être humain de se renforcer, parce que ces entités souratiennes, attaquent l’être humain au niveau du Moi. Leur but est de prendre la place du Christ. Le Christ a lié ces entités pour laisser le temps à l’être humain de saisir dans son coeur l’Impulsion christique et de la développer suffisamment avant que ces entités puissent l’en empêcher.

Ces entités ont été déliées à partir du xxesiècle (seconde guerre mondiale ?). Depuis, elles sont un danger pour l’homme au niveau de son Moi et de son corps physique. Elles cherchent à remplacer le Christ dans le cœur humain. C’est le grand combat entre les forces de l’ombre et de la lumière auquel nous assistons aujourd’hui dans le monde. C’est un temps d’apocalypse. Certes pas l’Apocalypse dernière de la vision de Patmos, mais l’apocalypse de notre civilisation.  Car avant l’Apocalypse de Jean, viennent les apocalypses de civilisations particulières. Malgré le fait que le mot original grec signifie « révélation », le terme apocalypse est utilisé de façon commune pour faire référence à une confrontation finale entre les forces de la lumière et celles des ténèbres. Le dernier livre de la Bible est nommé Livre de Révélation dans les pays de langue anglaise et Apocalypse dans ceux de langue française.

Samedi saint est le jour du SILENCE et de la PROFONDEUR : faire peu d’actes mais prendre le temps d’aller au fond des choses, réfléchir aux effets de nos agissements sur l’autre et le monde,

Phrases à méditer le Samedi :

  • « Je dirige mon attention en moi-même, vers ce qui ne meurt jamais. Je suis maintenant prêt (e) à quitter ce qui est mort ou passé. Je n’essaie pas de le faire revivre et ne le considère pas comme une fatalité »
  • «J’accepte de quitter mon expérience passée pour entrer dans une dimension totalement nouvelle »
  • «J’utilise mon intelligence pour chercher les choses là où elles sont plutôt que là où elles ne sont pas, même s’il fait sombre et que je n’y vois rien. Je regarde profondément en moi ».
  • « Je suis intensément dans mon travail et fait tout ce qui est humainement possible. Mais en même temps je ne me crée pas de tension ni de frustration. Je reste confiant(e) et ne me préoccupe pas du résultat ».

 

Dimanche de Pâques (sphère du Soleil) – Jour de la Résurrection du Christ

Marie-Madeleine voit le Christ Ressuscité et va annoncer la bonne nouvelle aux apôtres (Jn XX-1/18 et 21/23). L’Impulsion de la Résurrection illumine la sphère du Soleil.

La Résurrection rend à l’humanité sa divinité. L’être humain deviendra graduellement capable d’incarner son Moi supérieur pour un jour se vêtir d’un corps de gloire et tel un soleil, illuminer le monde.

Dimanche est le jour du soleil. En astrologie la symbolique du soleil est, entre autre, l’individualité humaine, le Moi ou le Je. Il représente aussi   la vie, la création, l’innocence,  la spiritualité et le futur.

L’énergie portée par le dimanche peut nous aider à devenir des bâtisseurs de notre futur. Nous sommes invités à  entreprendre, construire, édifier. Par notre travail nous avons la capacité de transformer et d’ennoblir la Terre en permettant aux forces solaires de notre cœur de s’unir à la matière. La Terre doit être modelée, transformée par la main humaine. Tout ce qui est ennobli par l’être humain et qui, à partir de la nature est transformé en véritable culture, constituera le germe pour la prochaine incarnation de la Terre (le futur Jupiter). Le reste périra. La force du Moi christifié peut transformer la Terre pour en faire une Terre de lumière.

Dimanche de Pâques, nous sommes invités à nous OUVRIR AU FUTUR : expérimenter quelque chose que l’on a encore jamais fait ou une nouvelle attitude ; cultiver l’espérance.

Phrase à méditer le Dimanche :

«  Quoique je puisse faire ou rêve de pouvoir faire, je commence aujourd’hui… Mon audace sera porteuse de génie, pouvoir et magie. Oui, je commence dès maintenant ».

 

JOYEUSES PÂQUES À TOUTES ET TOUS !

 

 

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