Saint Michel, l’Esprit de notre temps

Extrait du livre de Marie-Pascale REMY aux Eds du Levain (3e édition en 2022)  : » St Michel, renaître dans le combat spirituel« 

L’année chrétienne est jalonnée par 4 grandes fêtes qui marquent les saisons et surgissent aux 4 points cardinaux de la course du Soleil :  la St Jean, la St Michel, Noël et Pâques. A l’arrière plan, 4 « visages » ont été perçus par les voyants de tous les temps : Uriel en été, Michaël (St Michel) en automne, Gabriel en hiver, Raphaël au printemps. En ce mois de septembre, portons notre intérêt sur Michaël dont c’est la fête le 29, quelques jours après l’équinoxe d’automne… Durant les nuits d’automne, Michaël nous inspire intensément, nous incitant, le jour, à prendre des résolutions et des initiatives.

 

 

 

 

 

Observons quelques instants cet être, tel que l’iconographie le représente : un chevalier, vêtu d’une armure de lumière, tenant d’une main une épée en train de terrasser un dragon ou une créature malfaisante. St Michel est un archange et pas n’importe lequel puisque c’est l’archange du Soleil et le chef des milices célestes, celui qui a chassé le démon du ciel pour le précipiter sur Terre. Il est le Thôt Hermès des Anciens Egyptiens ou le Dieu Mercure des Romains. Très aimé par la France avec qui il a une longue histoire, il serait apparu au pape Grégoire Ier le Grand en 590, puis à l’évêque St Aubert qui lui a demandé d’édifier une Église qui lui soit consacrée en 709 sur le mont appelé aujourd’hui Mt St Michel.

 

 

 

 

 

 

 

Chacun connaît aussi la relation particulière qu’a eu Jeanne d’Arc avec St Michel.

 

 

 

 

 

Depuis 1879 et pour 350 ans, Michaël est devenu l’Esprit de notre Temps.  Il régente et inspire l’esprit de notre époque, poussant l’humanité à sortir des façons de penser des siècles passés et à développer la spiritualité, la liberté individuelle et l’ouverture au monde. Cela signifie que toute notre époque est marquée par l’empreinte de Michaël, par l’état d’esprit michaëlique.

Michaël n’a rien à voir avec le régent qui l’a précédé de 1539 à 1879. Gabriel, l’archange de la Lune avait pour vocation le développement de la famille, le clan, l’héritage, la nation…  L’iconographie montre bien les énergies quasi opposées des deux archanges : Gabriel, une fleur de lys à la main agenouillé devant une jeune fille, annonçant une naissance et Michaël avec une épée terrassant un dragon ; l’un annonce, l’autre combat.

Michaël fait figure de révolutionnaire. Il est le plus puissant des esprits régissant les époques. Alors que Gabriel et ses prédécesseurs n’agissaient que sur l’âme humaine,  Michaël a le pouvoir de faire descendre, d’imprimer ses impulsions jusque sur le plan physique, notamment sur l’entendement et la raison. Il agit en imprimant réellement dans l’homme une nouvelle façon de penser. Les idées d’ouverture sur le monde, de développement de la pensée libre, d’autonomie, de responsabilité  individuelles, voire de lutte pour s’affirmer et devenir soi-même sont parmi les signatures de Michaël. Il nous demande de ne pas restés attachés à ce qui nous vient du passé, de regarder dans nos coeurs, dans nos âmes afin de créer des formes nouvelles. Comprendre la mission de Michaël et se lier à lui permet de relativiser le mal-être et le découragement qui parfois nous envahissent pour retrouver l’espérance en un avenir lumineux. Depuis le début de sa régence (que Rudolf Steiner situe entre 1840 et 1879) Michaël se tient au plus près des hommes, comme leur Défenseur en face des entités ténébreuses à l’œuvre ici-bas, et notamment en face de ce qu’on appelle le Dragon, symbole du Mal et instigateur de ce qui attire l’homme vers l’animalité, la convoitise et la bestialité.

 

 

 

LES SYMBOLES DE ST MICHEL
  • Le dragon, symbole des forces retardataires

Le dragon est un animal mythique appartenant au passé qui n’a pas évolué dans sa forme. En tant que tel, il symbolise tout ce qui en soi refuse d’évoluer, une résistance au progrès et à la juste évolution. C’est par exemple tous les comportements que nous répétons alors qu’ils ne sont plus en accord avec notre âge, notre évolution, notre époque, ou avec ce que nous avons compris. Nous devons prendre conscience de ce passé qui continue d’agir en nous-même et nous plombe. Fouler son dragon aux pieds, c’est décider de surmonter sa propre force d’inertie ;  c’est vouloir se transformer en dirigeant ses habitudes, ses attachements, ses passions autrement : s’empêcher de se laisser aller dans ce qu’on connait et orienter la puissance qu’ils contiennent vers un but choisi. Le combat contre le dragon demande une grande prudence, de la concentration de même qu’une présence d’esprit. Il faut rester sur le qui-vive, se surveiller sans cesse pour que les attitudes et les actes soient conformes à ce que dicte la pensée. Travail long et difficile que tout être humain vivant dans ces temps michaëliques a le devoir d’entreprendre en s’aidant de l’épée et de la balance prêtées par Michaël.

  • L’épée, symbole du discernement

Le discernement n’est pas donné d’office et personne ne le possède de naissance. Tel le métal qui doit être fondu et martelé pour prendre la forme souhaitée, la pensée doit être travaillée, modelée et réchauffée par le cœur pour devenir aussi précise et tranchante qu’une lame. Une pensée portée par le cœur et les hauts Idéaux spirituels a suffisamment de tranchant pour discerner, c’est-à-dire séparer l’essentiel de l’insignifiant, l’éternel de l’éphémère et la vérité de la simple illusion.

Chaque fois que nous faisons l’effort d’élever nos pensées vers les réalités spirituelles par la connaissance, que nous allions sensibilité et intelligence ou cœur et pensée, nous forgeons notre épée.  Seul le cœur peut ressentir ce qui est impénétrable à l’intelligence, mais on ne saurait se passer de l’intelligence pour mettre en forme ce qu’on ressent dans son cœur. La sensibilité permet de sentir Dieu caché au fond de son cœur. Ce principe nous anime et nous permet de créer. L’intelligence, quant à elle, de nommer ce que l’on veut devenir, d’avoir des projets clairs pour orienter sa vie dans une certaine direction. L’association de la sensibilité du cœur et de l’intelligence de la tête donne le discernement, qui est une forme de vision.

Nous pourrons de moins en moins nous appuyer sur l’extérieur ou sur les autres pour discerner le vrai du faux et pour prendre nos décisions. C’est une chose bien difficile que de ne s’appuyer que sur soi face à des décisions, à des choix ou à des comportements. Nous devons lutter la plupart du temps contre nous-même pour oser faire ce que nous savons au plus profond notre cœur. Nous avons si peur de nous tromper, du regard des autres et du rejet, de la solitude… Michaël nous soutient dans notre lutte. Chaque année, à partir du mois d’août (durant les Perséïdes) Michaël nous envoie du fer cosmique. Au plus fort de l’été la Terre s’ouvre aux forces universelles et se recharge en fer météorique. L’atmosphère d’automne est saturée de fer. Si nous en sommes conscients, nous pouvons saisir ce fer pour renforcer la confiance en nous-même et affronter notre dragon (inertie, illusion, attachement au passé) avec une véritable épée c’est-à-dire une pensée forte et claire.

  • La balance, symbole de la responsabilité

Michaël nous invite à peser nos actes.  Nous devons soupeser minutieusement les effets de nos agissements,  nous soucier des conséquences de nos actes ; agir de façon à répondre le mieux possible au bien-être de l’ensemble, au bonheur durable de nos semblables, à ce qui est éternel.

L’appréciation, qui permet de mesurer les écarts entre les pensées et les actes, est le moyen de lutter contre la tendance schizophrénique des âmes de notre époque (ne pas faire ce qu’on dit, ne pas penser ce qu’on fait, etc.). Les chrétiens appellent cela péché. L’éthymologie grecque du mot péché (amartïa) qui signifie : « errer » ou « manquer la cible », montre bien que le péché est le résultat d’une erreur d’appréciation. On vise un but (qu’on se représente avec la pensée), mais la flèche tombe à côté (la volonté va ailleurs). Pécher, c’est mal diriger sa volonté ou laisser celle-ci sans orientation, sans direction. La volonté va n’importe où et nous nous sentons dispersé, éclaté. Nous devons apprécier à chaque instant nos actes, c’est-à-dire mettre en balance deux comportements possibles et choisir le plus « moral » (pour soi-même et pour les autres). Apprécier permet de s’unifier intérieurement (pensée et volonté sont associées) . On dirige alors sa volonté avec sa pensée et on devient un individu à part entière (du lat.individuum qui signifie non divisible).

On se libère ainsi graduellement de ses attachements, de ses habitudes, de tout ce qui nous enchaîne et nous empêche d’être soi-même. On ne devient jamais indifférent, mais on apprend à prendre du recul, à ne plus adhérer à ce qui nous entoure, à ne plus se perdre dans les événements. On reste libre au milieu du monde dans lequel on vit et on peut se déplacer d’une situation à l’autre sans jamais s’identifier à ce que l’on rencontre. Dans cette solitude intérieure, en tête-à-tête avec soi-même, on gagne sa liberté, liberté édifiée sur la volonté de renoncer à soi pour se tourner vers les autres. On retrouve ici l’image de la balance dans l’iconographie où Michaël préside la fin des temps, pesant les âmes pour évaluer leur mérite et le sort qu’elles doivent subir. Cette représentation apocalyptique de Michaël invite l’être humain à développer l’appréciation juste afin de prendre conscience des conséquences de ses actes (le karma). En se reliant consciemment à Michaël pour apprécier ses actes, on obtient la compréhension de son karma : la vision de celui-ci et le courage de le transformer.

LA LUTTE AVEC LE MAL, DÉFI DE NOTRE ÉPOQUE

Nous vivons le temps de la confrontation au mal, nécessaire au développement de l‘âme de conscience (selon les termes de R. Steiner). C’est dans l’âme humaine que se déroule le drame et le combat avec le mal. Nous devons en prendre conscience et ouvrir les yeux alors même que notre civilisation fait l’autruche et nie l’existence du mal (probablement par peur).  Même la religion catholique qui autrefois s’ingéniait à décrire le diable de mille façons, n’en parle plus vraiment. Quant à la psychanalyse ce n’est guère mieux… c’est l’inconscient collectif mais le mal en tant qu’entité réelle n’existe pas. Or, pour se confronter au mal et le surmonter, il faut savoir ce qu’il est, étudier sa phénoménologie. R.Steiner nous apprend que le mal vient d’entités spirituelles qui ont pris du retard au cours de l’évolution, composées essentiellement de deux types d’entités antagonistes, qu’il appelle Lucifer et Ahriman. Les religions chrétiennes nomment le mal indifféremment le diable ou Satan sans savoir que ce sont en réalité deux entités distinctes. Il y a le diable, le diabolos qui veut dire le diviseur et il y a Ahriman ou Satan qui veut dire l’accusateur (Ahriman est le nom qu’utilise R. Steiner pour désigner Satan).  L’un nous fait planer (Lucifer), l’autre ramper (Ahriman). Il existe par ailleurs d’autres forces du mal qui commencent à être actives dans l’homme et dans le monde, notamment les asuras,  mais ça c’est une autre histoire…

 Lucifer agit dans notre sang sur le plan physique et dans le corps astral ;  Ahriman dans notre système nerveux et dans le corps éthérique. Lucifer enflamme nos passions, notre égoïsme, etc. dans notre sang. Il nous fait planer, nous entraîne dans l’illusion et la confusion. Il nous trompe sans cesse, nous faisant prendre des vessies pour des lanternes. Lucifer veut dire le porteur de lumière. Il porte une lumière qui est de même nature que celle de la Lune qui n’a pas sa lumière propre mais reflète la lumière du Soleil. La lumière de Lucifer n’est qu’un reflet, ce n’est pas la lumière du Christ même si elle lui ressemble beaucoup. Lucifer séduit les gens qui s’intéresse à la spiritualité. Tout le New-Âge est inspiré par Lucifer. Il brille aussi dans les discours politiques, philosophiques ou religieux. Lucifer est toujours présent dans l’abstraction. Souvent quand on reçoit une bonne nouvelle qui nous surexcite, nous fait « décoller » de la terre ferme, on se retrouve déprimé quelques jours plus tard… on passe ainsi de Lucifer à Ahriman. Ahriman c’est celui qui nous attache à la Terre, qui nous fait ramper, nous fait croire qu’on est des animaux ou des machines. On voit très bien le mouvement de ses 2 forces autour de nous, dans les médias, en politique, dans le milieu du travail… on voit très bien ces forces qui s’entrechoquent. Ahriman qui vit au niveau du corps physique dans les nerfs et les tendons a tendance à nous figer, à rendre froid, calculateur, manipulateur alors que Lucifer euphorise et exalte. Il agit par en-haut en nous envoyant des images, dont nous n’avons pas une claire conscience, des images séduisantes mais trompeuses.  Ahriman nous investit par le bas et par derrière. Il pénètre dans nos instincts, les excite et nous fait sombrer dans la bestialité, la violence…  Aujourd’hui, dans le monde, ces forces se déchainent. Ahriman, en particulier, est de plus en plus puissant. Il est l’anti-esprit du temps, l’ennemi direct de Michaël dont il chercher à paralyser les impulsions. Nous ne pouvons plus nous contenter d’une relation passive avec Michaël par des oraisons ou prières protections comme par le passé, nous devons faire l’effort de développer la connaissance spirituelle pour pour qu’il nous soutienne dans notre lutte.  C’est par par cet effort que l’archange nous aidera à discerner Lucifer d’Ahriman, à trouver l’équilibre entre les deux, pour nous positionner dans notre coeur,  le seul endroit où ni Lucifer ni Ahriman ne peuvent entrer ;  dans le coeur,  nous sommes pleinement humain…

La liberté au centre de la mission de Michaël 

Dès le début du XXe siècle, Rudolf Steiner avait mis en garde les hommes concernant la question de la liberté de penser et du défi auquel l’humanité serait confrontée à partir du XXIe siècle. Voici ce qu’il dit :

« La plus grande partie de l’humanité recevra son influence de l’Amérique de l’Ouest. Une autre évolution s’oppose à ce qui vient et se manifeste à peine aujourd’hui par ses débuts sympathiques sur les traces de l’idéalisme. Le temps présent du début du 20e siècle a encore bien de la chance vis-à-vis de ce qui vient lorsque le développement occidental s’épanouit de plus en plus. Mais cela ne durera pas longtemps car à peine aura-t-on porté au compte l’année 2000, et sans que cela se passe de façon aussi directe, une sorte d’interdiction de toute pensée viendra de l’Amérique, une loi, dont l’objectif sera de réprimer toute pensée individuelle. Le développement anthroposophique doit aussi prendre place dans l’ensemble de cette évolution (…) Aux environs de l’année 2000 et quelques, une répression du penser de grande envergure se déclenchera sur le monde dans une ampleur extrême. Et on doit donc travailler dans cette perspective au sein de la science de l’Esprit. Il faudra y travailler autant qu’il sera nécessaire pour trouver le contrepoids correspondant à cette tendance – et il sera trouvé – afin que ce contrepoids soit effectivement présent au bon moment dans l’évolution du monde. »    Rudolf Steiner (Présent & passé au sein de l’esprit humain), G.A. 167, Conf. du 4 avril 1916.

Comme je l’ai déjà expliqué dans une des mes conférences, le territoire sur lequel nous nous incarnons et nous vivons n’est pas sans importance. Il influence notablement non seulement nos physionomies mais aussi nos façons de penser. Le continent américain est le seul a être traversé par une chaine de montagnes qui va du Nord au Sud. C’est unique. La Cordillère des Andes, en reliant deux pôles opposés, fonctionne un peu comme le fait le courant électrique avec son pôle positif et son pôle négatif. C’est en fait une ligne tellurique extrêmement puissante sur laquelle peuvent se brancher puissamment des entités infra-humaines, notamment Ahriman. C’est cette force que les américains appelle God (« In God we trust ! ») et qui les fait se sentir tout puissants. Et cette puissance issue du sol  influence les gens qui habitent sur le territoire. Le physique des acteurs et actrices américaines reflète cet état de fait… et bien sûr cela influence aussi la façon de penser et de concevoir le monde. Les sociétés secrètes américaines, nombreuses, sont marquées du sceau de l’état d’esprit ahrimanien, état d’esprit mécanique et aussi expansionniste.

Rudolf Steiner a toujours dit que « Il ne faut pas que le monde soit géographiquement américanisé, car les efforts de l’Amérique visent à tout mécaniser, à tout faire entrer dans le domaine du pur naturalisme, à effacer peu à peu de la surface de la Terre la culture de l’Europe. »
(R. Steiner, Derrière le voile des événements – Le mystère du Double, G.A. 178, Paris, 1999, pp. 88-89).

Arnaud Upinsky, dans son livre Enquête au coeur de la censure explique très bien le mode de pensée américain.  Il parle de la lutte entre la Civilisation du Livre et la Société du Drapeau en parlant de Tocqueville et de la Démocratie en Amérique, et du pouvoir qu’exerce la majorité en Amérique sur la pensée et qui surpasse toutes les puissances que nous connaissons en Europe. Tocqueville dit qu’il ne connait pas de pays où il règne en général, moins d’indépendance d’esprit et de véritable liberté de discussions qu’en Amérique. La tyrannie de la majorité crée une censure de fait. La liberté s’est corrompu en passion pour l’égalité, favorisant la diffusion d’un esprit majoritaire et conformiste. Il n’existe pas de véritable liberté de discussion alors que la censure est proscrite au contraire de l’Europe  dans lesquelles les discussions foisonnent bien que la censure y soit générale. En Amérique, la majorité trace un cercle formidable autour de la pensée. Dans ses limites, on est libre mais malheur à celui qui ose en sortir… on perd ses droits à l’humanité. Tocqueville démontre la tyrannie dans les républiques démocratiques, qui ne s’attaque pas au corps mais va droit à l’âme… La puissance qui domine les USA ne veut pas qu’on la critique. Le plus léger reproche la blesse, la moindre vérité piquante l’effarouche… Il faut qu’on loue. Aucun écrivain, quelle que soit sa renommée, ne peut échapper à cette obligation d’encenser ses concitoyens. La majorité vit dans une perpétuelle adoration d’elle-même ; Il n’y a que les étrangers ou l’expérience qui puissent faire arriver certaines vérités aux oreilles des américains… Il n’y a pas de liberté d’esprit en Amérique…

La Vérité qui libère le monde

Michaël est auprès de nous pour nous aider à mener un combat décisif : celui des Forces blanches au cœur de l’Âge des Ténèbres. En ces âges critiques où nous entrons, la foi, la force de caractère et le courage sont d’une grande importance.  Le mensonge, si lourdement imposé aujourd’hui, s’évanouit en fumée dès lors que nous le reconnaissons pour tel : ombre gigantesque mais vide, à l’image de ce spectre hideux que la vierge Eowyn disloque d’un coup d’épée dans le roman de Tolkien. La Vérité n’est pas de même poids que le mensonge : elle est une force spirituelle invincible. Les meilleurs chevaliers michaëliques seront ceux qui sauront utiliser la Vérité et auront le courage de la dire et de la répandre comme un flambeau dans la nuit. La VÉRITÉ – anthropologique, sociale, morale, politique, et par dessus tout, historique fait trembler le Système : son propre mensonge, son imposture d’État qu’il s’efforce fébrilement de maintenir, c’est cela et rien d’autre qui le fera mourir un jour comme une araignée noire.

N’en doutons pas, ce ne sont pas des divisions de chars, des flottes de guerre ou des commandos bardés de ferraille qui le blesseront un jour à mort, c’est la main d’une fille au regard clair et droit : cette Vérité que nous oserons dire et lancer partout autour de nous, en toutes circonstances, comme des torches de feu. Voilà ce qui démasquera Mammon et son Système abhorré : des hommes et des femmes ignorant la peur et qui auront su faire de la Vérité le fondement religieux de leur vie…

Bibliographie pour comprendre notre époque :
Epiphanius
Maçonnerie et sectes secrètes la face cachée de l’histoire (une synthèse de 800 pages vraiment instructive)
Antony Sutton
Le pouvoir secret américain skull and bones
Wall street et l’ascension de Hitler
Wall street et le bolchevisme
Arnaud-Aaron Upinsky
La tête coupée
Enquête au coeur de la censure
Bertrand Acquin
Ce soir l’Apocalypse, il était temps (l’Âge d’homme) – 570 p.
Henri Delassus
La conjuration antichrétienne  (autre synthèse de 700 pages).
Douglass Reed
La controverse de sion de (700 pages)
William Guy Carr
Des pions sur l’échiquier
Damiel Estulin
La véritable histoire des Bilderberg
Caroll Quigley
Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine
Stephen Mittford Goodson
Histoire des banques centrales et de l’asservissement de l’humanité
Cathy O’brian
L’amérique en pleine transe-formation (le projet monarque)
Tocqueville
De la Démocratie en Amérique (tome I et II)
Rudolf SEINER
La mission de Michaël Eds E.A.R


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