Jésuitisme et Magie Occulte sur la Scène Mondiale*

Cette année, les Nuits Saintes coïncident avec le Jubilé 2025 de l’Église catholique. À première vue, cette coïncidence semble positive : l’Église et la science spirituelle poursuivent, chacune à leur manière, la manifestation du message du Christ sur Terre. Pourtant, cette apparente harmonie masque une réalité plus complexe, où les apparences dissimulent souvent des dynamiques profondes, parfois en opposition avec les discours publics. Au cours de ces Nuits, ceux qui méditent pour ancrer des valeurs morales et préparer l’année à venir ont peut-être perçu une intensité inhabituelle. Certaines Nuits semblent particulièrement sombres, dépassant les épreuves personnelles pour refléter un déséquilibre plus large. Se pourrait-il qu’il y ait une interférence avec les célébrations du 27e Jubilé dirigé par le Pape François, commencé lors de la Nuit de la Nativité, le 24 décembre, et prévu jusqu’à janvier 2026 ?

Pour le chercheur spirituel, chaque pas vers l’amélioration de soi s’accompagne inévitablement de confrontations avec des forces obscures, autant intérieures qu’extérieures. Ces épreuves cherchent à le détourner de son chemin par la manipulation de symboles, de rituels et de messages perturbateurs. Le défi réside dans sa capacité à rester libre pour maintenir par lui-même un équilibre subtil : ne pas fuir le monde en s’enfermant dans une introspection excessive, ni se perdre dans le tumulte extérieur au point de négliger son essence profonde. C’est dans cet équilibre entre intériorité et extériorité que réside le véritable progrès spirituel. Il n’est réalisable que si nous restons absolument libres, surmontant toutes les manipulations diverses dont nous faisons l’objet.

Sur le plan collectif, le même équilibre est à rechercher. Les divisions politiques et idéologiques – droite/gauche, bien/mal – sont souvent des illusions, mises en scène par des entités démoniaques pour manipuler l’humanité. R. Steiner explique que derrière le monde visible, deux sortes de démons s’affrontent : l’un à caractère religieux (Lucifer), l’autre profane (Ahriman). Ces deux entités manipulent respectivement le « Bien » et le « Mal », prolongeant une vieille bataille entre la Haute Loge (jésuites occultistes) et la Haute Finance (francs-maçons occultistes). Une guerre qui n’est qu’apparente car les deux sont contrôlées par une entité supérieure, appelée « la Bête ». Cette puissance occulte, située au sommet de la pyramide, agit comme un régulateur. Elle équilibre les excès de chaque bord, alternant entre la tyrannie du Bien et celle du Mal, selon les époques. Elle attend patiemment son heure…R. Steiner explique que cette opposition remonte aux courants primordiaux de l’humanité incarnés par Caïn et Abel.

À l’occasion des Nuits saintes 2024/2025, qui coïncident avec le Jubilé, nous sommes appelés à une vigilance particulière pour préserver notre liberté spirituelle. C’est également une opportunité pour approfondir la compréhension du Jésuitisme et de ses nombreuses ramifications.

Comprendre les dynamiques occultes du monde exige une maturité intérieure et une vigilance accrue pour discerner les forces qui cherchent à détourner l’évolution humaine. Les élites occultes, par leur contrôle des médias, de la technologie et de l’industrie, tentent d’endormir l’humanité, coupant son lien avec le Christ. Face à ces défis, il nous incombe de fortifier notre Moi pour résister aux influences lucifériennes et ahrimaniennes, qui maintiennent l’homme dans un état de sommeil spirituel.

La religion mondiale et le jésuitisme (Abel)

Autrefois, le jésuitisme était banni dans certains pays, instinctivement perçu comme une menace pour la société et le progrès. Mais les traumatismes des guerres mondiales, le déclin de l’éducation spirituelle et l’immersion dans un matérialisme exacerbé ont brouillé cette compréhension. Le fondateur de la Compagnie de Jésus (l’Ordre des Jésuites) est Ignace de Loyola (1491-1556). Né au Pays basque espagnol, Ignace de Loyola a été canonisé par le pape Grégoire XV en 1622. Dévoué à la vie militaire, il combattit dans la guerre que le roi Ferdinand livra en Espagne contre les forces islamiques, au temps où Christophe Colomb « découvrait l’Amérique ». À la suite d’une blessure, ses pensées se tournèrent vers des conquêtes spirituelles, et il voua sa vie au mysticisme et au service du Pape. Il consacra plusieurs années à des études et à un ascétisme rigoureux d’une sévérité extrême. Ses concepts d’entraînement militaire spirituel se trouvent dans un livre intitulé Exercices spirituels, publié en 1548. Ce livre fit plus que n’importe quel autre pour favoriser et établir l’infaillibilité du Pape. En 1540, le Pape Paul III promulgua la Bulle d’institution du nouvel ordre, appelé « Compagnie de Jésus », terme militaire des forces mobiles de la Papauté, et chaque membre devait faire un vœu d’obéissance absolue au Pape.

Il n’a fallu qu’un siècle pour que l’Ordre se répande sur toute la Terre (Inde, Japon, Chine, Tibet, pour apparaître ensuite en Amérique du Sud, en Afrique…). Les Jésuites savaient se fondre dans n’importe quelle culture. Sous des déguisements divers, ils s’insinuaient dans les bureaux de l’État, devenaient conseillers des rois et des chefs des nations, et en dirigeaient la politique, comme ils le font encore d’ailleurs aujourd’hui. Ils fondaient des collèges pour les fils des princes et des nobles et, pour le peuple, des écoles. C’étaient d’excellents éducateurs, enseignant aux hommes dans les coins les plus reculés du monde, s’occupant aussi de l’éducation des princes et des rois catholiques d’Europe. Très appréciés par le monde catholique d’aujourd’hui (le pape François est lui-même jésuite), les Jésuites sont les agents les plus discrets et les plus efficaces de la Papauté. Ils sont les champions de sa politique et de l’unité catholique, l’armée secrète du Vatican. Ils justifient pleinement le terme choisi par le Pape Paul III pour décrire cet ordre : Regimen Ecclesiae Militantis, le Régiment Ecclésiastique Militaire de la Papauté. Par les Exercices Spirituels de Loyola, les Jésuites sont devenus des experts dans la distorsion de la volonté. Ce système de mysticisme témoigne de toutes sortes de phénomènes occultes étranges. Les mystères, la méditation, les extases, les visions, les apparitions, qui proviennent des sensations d’illuminations, y jouent un grand rôle. C’est cette forme de mysticisme qui a été infiltrée au sein de groupes de réveils d’un christianisme contrefait (Irvingistes, Méthodistes, Pentecôtistes, Charismatiques, mais aussi Nouvel Âge et Religion Mondiale) avec des dons ou capacités surnaturels fortement en vogue de nos jours (hypnose, voyage astral, chamanisme, Reiki, etc.). Ces différentes formes d’illuminations occultes furent impulsées par Loyola dans une idéologie grandiose qu’il nomma « les Illuminatis » (les Illuminés). Le Dr Alberto R. Rivera, ancien Jésuite, aurait dit : « Lorsque les soupçons se firent entendre que Loyola avait fondé les Illuminatis, les Jésuites utilisèrent un de leurs membres pour enlever toute suspicion que ce groupe d’Illuminés fût relié à l’Église Catholique. Ainsi, prétendant qu’il n’était pas un Jésuite, Adam Weishaupt devint connu aux yeux du monde comme le fondateur des Illuminatis. »

Avec l’aide d’un « Directeur », les continuateurs et fils de Loyola se dévouent aux « Exercices Spirituels » et deviennent imprégné de ses forces psychiques dans un but très précis : « des forces spirituelles sont injectées dans l’homme qu’il trouvera très difficile de se débarrasser plus tard; des forces plus tenaces que tous les meilleurs principes ou doctrines. Ces forces reviendront à la surface même après plusieurs années, et dviendront si importantes que la volonté ne pourra plus s’y opposer et elle suivra les moindres impulsions« .

R.Steiner explique que ces « Exercices spirituels » d’Ignace de Loyola ne sont plus adaptés pour notre époque. C’est une voie qui mène à la soumission de l’homme à une autorité extérieure, que l’on fait passer pour divine ; elle conduit du Christ à Jésus, qui se présente comme un tyran humain. La volonté d’un jésuite, éduquée par les Exercices peut vaincre l’activité de l’esprit et intervenir directement dans la volonté d’autrui (ce qui élimine la liberté)… Voir « Le cas Tomberg » Serge O.Prokofieff, Christian Lazaridès aux Eds Branche Paul de Tarse (1998)

Le jésuitisme est un fascisme moral au nom de la « lumière ». Cette tyrannie du Bien est soufflée dans l’âme de l’homme par une catégorie de démons appelés lucifériens (de Lucifer, « le porteur de lumière »). L’idéologie de Lucifer est idéaliste. Elle se retrouve dans tout ce qui favorise la toute-puissance du collectif au détriment de l’individu, prétendant à la disparition des inégalités (et de la responsabilité), le bonheur pour tous et une ascension infinie vers la lumière. Le « Bien » compris de cette façon a été implanté dans l’esprit des hommes par les jésuites occultistes, dont Teilhard de Chardin ou Alexandre Douguine, entre autres, furent des vulgarisateurs.

Les jésuites occultistes connaissent et maîtrisent parfaitement la science de l’Initiation (ce qui leur donne beaucoup de puissance). Ils suivent un être spirituel qu’ils baptisent Jésus (d’où leur nom de Jésuites). Ils lui doivent l’efficacité de leur ordre. Ce groupe insaisissable murmure « Jésus » comme une incantation, cherchant à subvertir, manipuler ou voler la volonté d’autrui. Innocemment, certains se tiennent par la main, ferment les yeux dans une étreinte collective, priant pour une délivrance venue d’une « puissance supérieure ». Où est le mal là-dedans, demande-t-on ? – « Ça marche », répond-on. « Suivez les principes, les étapes, priez, revenez aux réunions, recrutez d’autres, répandez la parole, la formule magique : Jésus. » Le principe de Jésus est dangereusement exagéré : Jésus seul devient le roi de l’univers et c’est là que se produit l’hypertrophie de l’élément Jésus. Ils font de Lui ce qu’Il serait devenu s’Il n’avait pas résisté au tentateur qui lui offrait tous les royaumes du monde et leur gloire. Les jésuites substituent le Christ à quelqu’un d’autre en lui donnant le même nom. Le Christ des jésuites est en réalité Lucifer. Lucifer est l’entité spirituelle qui a donné la grande sagesse païenne « porteuse de lumière » à l’humanité. Une sagesse qui, plus tard, a été appelée la Gnose, mère des grands mythes et philosophies grecques, qui permit aux premiers chrétiens gnostiques de comprendre le Christ. Les jésuites sont des intellectuels et souvent des enseignants. Ils sont portés par cette sagesse du passé qui les rend eux-mêmes « très brillants » mais tend à maintenir l’humanité en état d’enfance, l’homme étant considéré comme incapable de se déterminer par lui-même. Le jésuitisme, est une attitude de l’âme (non exclusivement rattachée à l’institution jésuite de l’Église catholique) : c’est entretenir une vision de l’homme d’avant la chute, entièrement dépendant, qui ne peut vivre que soumis à une autorité extérieure au sens large (pas seulement religieuse), autorité qui le porte, le nourrit et le sauve. À ce titre, il doit renoncer à son individualité et à sa liberté. La Légende du Grand Inquisiteur de Dostoïevski décrit fort bien le jésuitisme, qui est une volonté poussant les hommes à renoncer à leur liberté en échange du confort et de la nourriture.

Les occultistes jésuites veulent faire descendre le Royaume de Dieu sur Terre et faire de l’homme un Dieu. C’est la proposition du serpent au paradis : « […] vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal. » (Gn. 3, 5). C’est Dieu qui descend vers les hommes et non l’homme qui s’élève vers Dieu. Les aspects matérialistes de cette doctrine sont masqués par la mise en avant d’un idéal spirituel de fusion entre le monde visible et les hiérarchies angéliques. Ce programme de spiritualisation de la nature sera couronné par l’avènement d’un ordre mondial parfait dirigé par des sages – la synarchie des « maîtres de sagesse » – incarnés physiquement pour la circonstance, avec le messie à leur tête. Cet idéal a énormément progressé et il touche aujourd’hui des milieux culturels et sociaux divers, de sensibilités idéalistes, pacifiste, socialiste, écologiste, religieux, humanitaire, etc. avec la bénédiction des leaders religieux et politiques. Tous sont branchés sur l’inéluctable avènement du meilleur des mondes. Tout le monde est dressé à espérer un miracle. C’est un grand consensus qui se fait jour, présageant ce que sera la tyrannie morale et politique dans le nouvel ordre mondial. Il ne fera pas bon être un opposant car le dissident apparaîtra comme un agent des forces des ténèbres, un ennemi de la lumière.

Le jésuitisme s’exprime aussi à travers la culture populaire, où les masses sont contrôlées par l’art, l’image, le son et le langage. Des phénomènes comme Hollywood jouent un rôle central dans ce contrôle. Les événements, les chansons et les films sont conçus selon des principes occultes pour manipuler les consciences. Ce contrôle culturel reflète un dilemme spirituel entre la lumière de l’Archange Michaël et l’obscurité de Lucifer et Ahriman.

Le système impérial global fondé sur un contrôle occulte et spirituel est une réalité géopolitique d’envergure mondiale. Dans les coulisses, tout se joue autour de petits-déjeuners feutrés, de pauses café stratégiques, de réunions privées, de confidences murmurées dans des salles invisibles. Les bonnes affaires se scellent à travers les relations et le réseautage. « Je vais bien, tu vas bien, tout le monde va bien : tu me donnes ce que je veux, je te donne ce que tu veux. » Une version moderne de The Art of the Deal, ou de l’art d’influencer les autres, où l’on plie le sens des mots pour servir des fins personnelles. Les figures de pouvoir sont identifiées, on les recherche, on les manipule, appuyé par des forces spirituelles obscures. Lucifer rêve à travers les hommes, nourrissant une illusion d’appartenance ou de reconnaissance. Ainsi, nous cédons souvent aux charmes superficiels de mots creux, de slogans vides, de suggestions d’amour et de savoir, pour finalement récolter un néant spirituel. Notre passivité face à ces intrusions laisse Ahriman non reconnu.

L’impulsion de contraindre l’autre dans n’importe quel domaine de la vie, que ce soit socialement, personnellement ou collectivement, puise dans les mystères les plus profonds de la créativité humaine. Ce n’est pas parce que nous-mêmes n’agissons pas de manière coercitive, ou que nous ne nous identifions pas comme jésuites, ou que nous trouvons ces sujets « répugnants » ou déconcertants, que le phénomène plus large du jésuitisme ne peut pas avoir un effet sous-jacent profond sur nous. De même, les composantes spirituelles de l’être humain peuvent être utilisées pour orchestrer la subversion des masses. Les pensées des autres, leurs sentiments, même à distance, peuvent indirectement nous affecter. C’est un appel à la maturité spirituelle et à l’engagement envers des réalités plus vastes que notre seul moi subjectif. Cela devient inévitable dans le développement spirituel, car l’ignorance n’apporte pas la félicité, mais la souffrance, si l’individu n’a pas les outils nécessaires pour se transformer et se libérer par une activité spirituelle intensifiée.

Les formes du jésuitisme

  1. Le jésuitisme du silence : se taire quand il faudrait parler, ne dire que ce qui dissimule les intentions.
  2. Le jésuitisme de la superficialité : une tendance à ne voir que la surface des choses.
  3. Le jésuitisme de l’appartenance : la soumission au conformisme, au « groupe », sans conscience individuelle.
  4. Le jésuitisme de la magie du chaos : l’intoxication par les instincts animaux et le désordre.
  5. Le jésuitisme de l’art populaire : la manipulation des masses à travers l’art superficiel et commercial.

La magie occulte affecte la psyché individuelle et, surtout, « programme » le corps éthérique. Ahriman s’inscrit dans la manipulation du corps éthérique, tout comme agit Lucifer dans le manque général de compréhension de l’occulte, qui rend la manipulation largement cachée, inconnue et incomprise. Les événements mondiaux ne sont pas isolés, mais liés par des chemins cachés à une direction occulte de l’histoire. La pandémie de 2020, la guerre en Ukraine, ou encore les tensions en Israël, sont tous des éléments d’un plan visant à programmer l’esprit collectif à travers des rituels occultes et une manipulation psychologique de masse.

Aujourd’hui, beaucoup sont incapables de mener une vie méditative ou ésotérique. Ils prospèrent plutôt en ambition et en ruse, gagnant les louanges de leurs pairs, exactement comme dans ces fameux petits-déjeuners de prière.

Il est temps de réveiller nos consciences, de discerner les esprits que nous invoquons et ceux qui cherchent à nous séduire. Refusons cet endormissement spirituel collectif et retrouvons notre capacité à voir, à comprendre, à résister.

Les Rituels du Jubilé

Le terme Jubilé trouve ses origines dans le mot hébreu yôbél, signifiant « corne de bélier », qui a donné en latin jubilaeus. Dans la tradition israélite, l’année jubilaire était célébrée tous les 50 ans, marquée par un appel de trompe, d’où le nom de « jubilé ». Cet événement symbolisait l’affranchissement des dettes, la restitution des terres à leurs propriétaires d’origine, et la restauration de la terre elle-même, grâce à une année de repos agricole. Le Lévitique décrit cette année spéciale en ces termes  « Tu compteras 7 semaines d’années, soit 49 ans. Vous déclarerez sainte cette cinquantième année et proclamerez l’affranchissement de tous les habitants du pays. Ce sera pour vous un jubilé : chacun de vous rentrera dans son patrimoine, chacun de vous retournera dans son clan » (Lv 25, 8-10).

Dans une perspective chrétienne, le Messie incarne cette année de grâce divine, en apportant la rédemption totale par l’Esprit, selon Isaïe 61, 2 et Luc 4, 19. Pour accompagner les fidèles dans ce cheminement spirituel, l’Église a instauré la tradition des Jubilés ecclésiaux, la première Année sainte ayant été proclamée en 1300 par le pape Boniface VIII. Ces Années saintes offrent une rémission des péchés et de leurs conséquences. Depuis 1500, elles se tiennent tous les 25 ans.

L’Année Sainte 2025 et l’Ouverture des Portes Saintes

L’Année sainte 2025, intitulée Pèlerins de l’Espérance, débutera avec l’ouverture de la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre, le 24 décembre 2024, par le pape François. Les Portes Saintes sont présentes dans les quatre basiliques majeures de Rome :

Saint-Jean de Latran (cathédrale du pape)

Saint-Pierre

Sainte-Marie-Majeure

Saint-Paul-hors-les-Murs

Entre décembre 2024 et janvier 2026, le Saint-Siège organisera 35 événements jubilaires sur une période de 80 jours.

Rituels du Jubilé 2025 et Nuits 2024/2025

Durant ces Nuits saintes le pape François dirige plusieurs rituels jubilaires, selon un calendrier précis :

  1. 24 décembre 2024 :
    La veille de Noël, la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre est ouverte par le pape François, inaugurant officiellement l’Année sainte.
  2. 26 décembre 2024 :
    À l’occasion de la fête de Saint Étienne, une Porte Sainte est ouverte dans la prison de Rebibbia, marquant un geste fort d’inclusion spirituelle.
  3. 29 décembre 2024 :
    La Porte Sainte de Saint-Jean de Latran est ouverte par le cardinal Angelo De Donatis, vicaire du diocèse de Rome, avant la messe en la fête de la Sainte Famille.
  4. 1er janvier 2025 :
    Lors de la solennité de Marie, Mère de Dieu, le cardinal Stanisław Ryłko ouvrira la Porte Sainte de la basilique Sainte-Marie-Majeure.
  5. 5 janvier 2025 :
    La Porte Sainte de Saint-Paul-hors-les-Murs sera ouverte par le cardinal James Michael Harvey, en conclusion des célébrations de Noël.
  6. 5/6 janvier 2026 :
    Ce rituel culminera avec l’Épiphanie, le 6 janvier 2026,  par la fermeture des Portes Saintes marquera la fin de l’Année sainte scellant un cycle occulte destiné à renforcer le contrôle sur les masses.

Bon évidemment, le Jubilé ne consiste pas seulement à ouvrir des portes. Messes, célébrations, prières et  plus de 30 millions de visiteurs sont attendus pour cet évènement particulier, soit une masse de personnes inconsciemment « sous contrôle » qui vont peser lourd sur l’inconscient collectif. Faisons contrepoids en méditant sur le Réveil et sur la Liberté (de penser, penser par soi-même, libre-arbitre, etc. et relions-nous à St Michel). La Nuit sainte du 31 déc. et la journée du 1er janv. sont justement en lien avec la Liberté.

Luce, la mascotte du Jubilé 2025

Et puis il y a cette mascotte du Jubilé 2025, inspirée de l’esthétique manga japonaise, qui prétend séduire les nouvelles générations. Elle porte le nom de Luce, étrangement très proche de « Lucifer » (même si luce signifie « lumière » en italien). Pourquoi ne pas s’être inspiré du nom de l’Année Sainte 2025, Pèlerins de l’Espérance, et nommer cette figure Speranza ou, mieux encore, Spera, un nom plus court, doux et poétique ? Avec son manteau jaune, ses cheveux bleus rappelant les couleurs du drapeau ukrainien, et ses bottes vertes symbolisant l’écologie, elle reflète parfaitement l’idéologie mondialiste chère au pape François. Mais pourquoi avoir choisi le jaune plutôt que le vert, une couleur traditionnellement associée à l’espérance ? Le vert, après tout, symbolise également la nature. Apaisante et rassurante, cette couleur inspire confiance en l’avenir. Luce a été créée par l’artiste italien Simone Legno, connu pour ses dessins colorés d’inspiration japonaise et très populaire dans la communauté LGBT pour ses illustrations destinées à la Gay Pride 2020. L’artiste nourrit par ailleurs une véritable passion pour les jouets réservés aux adultes, et a même créé une ligne de vibromasseurs en forme de diable. Ce choix d’artiste pour une célébration spirituelle aussi importante que le Jubilé est pour le moins douteux. Mais comme d’habitude, la majorité des gens dorment et ne remarquent rien. Ils trouvent cette mascotte sympathique, colorée et kawaï (mignon, en japonais); ils approuvent ce moyen « amusant et inoffensif » d’attirer la jeunesse, puisqu’il dépoussière l’image vieux jeu de l’institution… Mignonne, cette mascotte l’est assurément mais son message est faux car elle ne correspond pas au très solennel sens du Jubilé : c’est un jouet qui fait croire que le sacré, la dimension spirituelle sont une distraction et n’ont rien de sérieux…  Infantilisante, de plus. Les Jésuites sont passés maîtres dans le symbole, l’image, les couleurs et les messages inversés. 

De plus en plus, à une échelle globale, les dynamiques politiques semblent incarner l’antithèse d’une nouvelle conscience spirituelle. Les événements mondiaux traduisent un endormissement collectif, une sorte d’anesthésie généralisée où l’individu se déconnecte de l’histoire et de la vie sociale. Pour se libérer des dynamiques du jésuitisme, il est essentiel de développer une conscience spirituelle active. Cela implique de faire face à ses propres failles, de naviguer entre la lumière et l’obscurité, et de chercher une transformation intérieure par l’engagement spirituel. C’est ainsi que l’on peut surmonter l’influence du jésuitisme et avancer vers une véritable liberté spirituelle.

  • si vous souhaitez mieux apprécier le point de vue anthroposophique dans lequel je m’inscris, vous pouvez lire les deux premières conférences du livre De Jésus au Christ.
  • Pour un contexte plus approfondi sur ce thème, voyez le documentaire Netflix The Family.

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